Jeudi 31 mars 2022… Soleil...
Où suis-je ?
Dernier jour dans mon appartement à Foz do Iguazu au Brésil.
| Dépenses | Prix |
|---|---|
| Nourriture | 0 |
| Transports | 50 reals |
| Logement | 70 reals |
| Dons | 0 |
| Autre (Grande roue) | 70 real |
| TOTAL | 190 reals |
Rencontre avec des macaques !
En cherchant un coin où se promener dans la ville avec Artic un peu de verdure, je suis tombée sur un point d’intérêt noté sur maps comme étant le bosquet aux macaques. Je n’en ai jamais vu de près et Artic non plus alors c’est l’occasion, et puis c’est gratuit. C’est de la faune sauvage urbaine encore une fois.
Je m’y rends en Uber car c’est tout de même à 1h30 de marche rien que l’aller, et j’ai encore de la paperasse à faire pour le passage en Argentine demain.
Elle me dépose au bout d’une petite rue résidentielle vide, en face d’un bosquet effectivement, mais il n’y a pas d’entrée dans cet amas de verdure. Je ne me sens pas super en sécurité dans cette rue déserte et un peu paumée. Je décide de longer et rapidement je vois une entrée. Ce n’est vraiment pas très grand, en fait il n’y a qu’un passage au travers et au bout de 150 m on ressort sur l’autre coté où il y a un espace de jeux pour les enfants.
Je ne vois rien pendant quelques secondes juste le temps de me demander si je vais devoir les chercher. Et puis ils apparaissent comme par magie et avec pas mal de bruit ! Une petite dizaine de macaques descendent des arbres ils ont l’air un peu farouche et ils n’ont pas l’air très contents de voir Artic. C’est Artic qui accapare leur attention, et c’est réciproque d’ailleurs. Artic lui a envie de jouer comme d’habitude mais les macaques sont fuyants, cela ne tarde pas à le frustrer alors il sautille en dessous d’eux.
La grande roue à la TRIFRONTIÈRE
Après avoir été imprimer les derniers papiers qu’il me fallait, je prends un autre Uber pour me rendre à l’autre bout de la ville, proche de la trifrontière entre le Brésil, l’Argentine et le Paraguay. Direction la grande roue d’une chaîne Yup Star, pour y voir le coucher de soleil avec un peu de hauteur ! Décidément les montagnes me manquent.
70 reals l’entrée, c’est cher, heureusement que j’ai des espèces à dépenser avant de passer en Argentine, comme ça je n’ai pas de remords.
La bonne nouvelle est que les chiens y sont autorisés. Je n’avais trouvé l’information nulle part alors j’étais venue avec Artic au culot, prête à négocier.
Il y a peu de monde, la roue tourne en silence et le soleil commence à se coucher quand j’embarque dans une cabine. Doucement, on monte et je peux admirer les couleurs de jour qui se meurent sur la platitude du paysage, les rivières qui se rejoignent et délimitent les pays entre eux. Je prends du temps pour observer les différents pays, essayant de déceler des différences visibles d’ici. Rien à mes yeux.
Je fais deux tours soit environ 40 minutes, et ça passe assez vite en réalité. J’attends longtemps le Uber qui vient depuis l’autre côté de la ville et qui me coûte le double d’à l’aller, 25 reals. Il fait vraiment froid, c’est l’automne ici, a peine 15 degré, il faut vraiment que je me rachète un t-shirt à manches longues… La suite du voyage s’annonce de plus en plus froide avec l’hiver et les montagnes qui arrivent...
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