Où suis-je ?
Récit au fil des pas
Vendredi 24 juin 2022.
Après une nuit parfaite super agréable, je me sens totalement requinquée. Par contre Artic a eu froid, il faut que je trouve une nouvelle solution de couchage pour lui .
Nous avions commandé un taxi pour sauter la partie bitume en ville. Il nous dépose au supermarché casino juste avant la la station Pyrénées 2000. Grand ravitaillement et finalement j'achète un plaid à Artic. J'en garde un peu moins de la moitié. Je découpe donc les 26 € de plaid en 2. Je laisse l'autre moitié à l'entrée du casino et je jette son tapis léger qui nous avait suivi depuis la Guyane. C'est dommage car il aurait encore pu nous servir mais je ne vais pas me charger avec de l’inutile, ninle renvoyer. Ça me fait un peu mal au cœur car il était fait à la main et même si c’est seulement un bout de tissu je m'étais attachée .
Je suis heureuse d’avoir dégoté des croquettes de bonne qualité au casino. Artic se régale et la pâté lui redonne du poil de la bête.
On rejoint ensuite le GR10 et traverse une forêt de sapins jusqu’au le lac de barrage des Bouillouses.
Ici c'est un peu l’autoroute mais pas de troupeaux d’isards, c'est plutôt des humains qui viennent admirer la nature préservée d'ici . Il faut dire que partout on pose le regarde c'est beau : c'est vert, magenta, bleu, gris beige, c'est fleuris, c’est luxuriant. Le paradis accessible, les belles montagnes rocailleuses en fond. Le puig Carlit.
Artic oublie sa fatigue tant le chemin le stimule, il vadrouille par ci par là, joue avec plein d’autres chiens. C’est visiblement le paradis des chiens aussi.
Je fais une pause vers 16h au lac de Sobirans, le temps que Artic fasse une sieste avant l’ascension du Carlit. Il est trop tôt pour m’arrêter car la journée a été assez courte en terme de marche mais Artic avait besoin d’un peu de repos. Le temps de confirmer mon choix. Il roupille comme un loir sous sa couette bien chaude.
Finalement pendant la montée je regrette. Artic est fatigué de sa mauvaise nuit et l’inconnu de ce que je vais trouver de l’autre côté du pic m’inquiète. Finalement je m’arrête à mi parcours. À un replat, il y a deux emplacements de tente protegés par des pierres. Je décide de m’arrêter là, la vue est superbe.
À un des emplacements il y a un panneau attention au Patou qui garde le troupeau. Je n’y prête pas plus attention que ça. Mais plus tard alors que j’écris ces lignes je viens de voir des moutons ou des brebis un peu plus haut. Je prie de tout mon cœur pour qu’il n’y ai pas de patou qui les accompagne…
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